La dermatite atopique ; le psoriasis, l’acné, l’urticaire, le prurigo nodulaire ou la maladie de Verneuil sont des maladies cutanées chroniques bien plus fréquente que ne le laisse penser l’écho qu’elles ont en termes de politique de santé publique en France depuis plusieurs décennies.
Nous constatons que l’impact de la maladie de peau sur la qualité de vie est négligé. Certains patients rencontrent des difficultés de prise en charge, voire des difficultés diagnostiques dans le cas de pathologies complexes, avec un accès difficile aux dermatologues.
Les maladies de peau inflammatoires et chroniques sont différentes de par leur origine, leur histoire, leur fréquence, l’expression de leurs symptômes, leur prise en charge, leur caractère chronique évoluant ou non par poussées.
Elles peuvent avoir en commun de nombreuses caractéristiques subies par le patient et les familles, comme le fort impact en termes de qualité de vie, de morbidité psychiatrique, de coût de prise en charge et de répercussions sur la vie personnelle et professionnelle.
Les maladies cutanées chroniques inflammatoires ont également en commun le fait de « s’afficher » et d’exclure souvent le sujet de son environnement social et/ou familial.
Paradoxalement, ces aspects sont souvent ignorés. Les maladies cutanées chroniques inflammatoires n’étant, fort heureusement, que rarement létales, ne sont pas considérées comme une priorité de santé publique par les autorités de santé.