Le terme de stress est tellement galvaudé qu’il paraît très utile de définir ce terme. En français, le mot « stress » signifie à la fois sa cause (une épreuve, une contrainte, une pression ; « stressor » en anglais), ses effets sur l’organisme et la personne qui y est confrontée, et la réponse à ces facteurs d’agression. Ces facteurs d’agression ne sont pas obligatoirement psychologiques et peuvent être physiques (opération chirurgicale par exemple). Ils ne sont pas forcément liés à un événement précis, mais peuvent aussi être liés à une absence de changement. Le stress est donc à la fois l’événement produisant des effets sur l’organisme et l’ensemble des effets produits sur l’organisme. Le stress peut être aigu ou chronique. Un stress aigu a un retentissement plus important s’il survient sur un stress chronique.

La dermatite atopique ; le psoriasis, l’acné, l’urticaire ou la maladie de Verneuil sont des maladies cutanées chroniques bien plus fréquente que ne le laisse penser l’écho qu’elles ont en termes de politique de santé publique en France depuis plusieurs décennies.

Nous constatons que l’impact de la maladie de peau sur la qualité de vie est négligé. Certains patients rencontrent des difficultés de prise en charge, voire des difficultés diagnostiques dans le cas de pathologies complexes, avec un accès difficile aux dermatologues.

Les maladies de peau inflammatoires et chroniques sont différentes de par leur origine, leur histoire, leur fréquence, l’expression de leurs symptômes, leur prise en charge, leur caractère chronique évoluant ou non par poussées.

Elles peuvent avoir en commun de nombreuses caractéristiques subies par le patient et les familles, comme le fort impact en termes de qualité de vie, de morbidité psychiatrique, de coût de prise en charge et de répercussions sur la vie personnelle et professionnelle.

Les maladies cutanées chroniques inflammatoires ont également en commun le fait de « s’afficher » et d’exclure souvent le sujet de son environnement social et/ou familial.

Paradoxalement, ces aspects sont souvent ignorés. Les maladies cutanées chroniques inflammatoires n’étant, fort heureusement, que rarement létales, ne sont pas considérées comme une priorité de santé publique par les autorités de santé.

Il y a environs 10 ans une évaluation du stress chez des patients souffrant de dermatoses inflammatoires et consultant auprès d’un dermatologue hospitalier avait été publié. Il a parût pertinent, aux associations de malades souffrant d’une maladie de peau chronique inflammatoire d’évaluer à nouveau le stress chez les patients qui souffrent

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